Rêverie




Rêverie, 2022
Bois, papier, acrylique, ficelle, coussins
Installation
Salle d’exposition Alban Denuit, Université Bordeaux Montaigne
Comment parvenir à inscrire de la rêverie dans le réel ? Pour parvenir à ancrer ces flottements caractéristiques de la pensée, les couleurs sont abstraites de la production et seules figurent le noir, le blanc et le brun. L’installation, ou plutôt dessin élargi, selon les termes de Rosalind Krauss, vise, par un jeu d’équilibre et d’accrochage, un dialogue entre l’occupation de l’espace tridimensionnel et l’espace des murs, lui, bidimensionnel. L’aspect précaire du système de présentation retranscrit dès lors l’aspect fragile et furtifs des rêveries.
Il est ici question d’une installation qui devient un lieu d’accueil du spectateur le temps d’un instant, et qui tente de procurer un sentiment de légèreté. Le spectateur peut alors choisir de simplement rester face à l’installation ou bien d’y entrer, comme le suggère la disposition des coussins destinés à accueillir le visiteur pour un moment de pause.

Détail de la maquette de prévisualisation du projet